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Tour de Suisse


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Vol Bordeaux-Bâle le 21, on part léger avec 3 sacs à dos, on ne récupère le van que le lendemain. La première journée est une visite urbaine de Bâle mais entre les affichages en allemand / le forfait data du mobile qui ne couvre pas la Suisse et les bagages qui sont somme toute pas si léger à se coltiner, ça démarre doucement.

J’avais identifié le Tierpark comme endroit à visiter du fait d’un zoo (gratuit) et d’un complexe aquatique à proximité. On arrive tant bien que mal à y’aller via le tram, et on se tape péniblement la visite du zoo un peu à l’abandon sous les 30+° de chaleur. Ceci fait je demande à un gars où se trouve la piscine et il s’avère qu’elle est trop loin, il me conseille d’aller au Gartenbad Eglisee, ce qu’on fait sans se prier. Autant les prix en Suisse sont élevés de manière générale, autant pour ce qui est des piscines on en a eu pour notre argent : des grands bassins avec des espaces verts bien entretenus. On y reste 2 heures puis on reprend le TER vers Mulhouse où on passe la nuit (avec le dinnergate où s’y prenant trop tard on finira en dernier recours dans une pizzeria/burger ouverte de 17h à 5h du mat).

Le Mardi après une visite express du centre ville de Mulhouse, on récupère le van. Et le premier stop se fait au Lidl du coin où on fait les courses pour la semaine, histoire de ne pas trop subir le cout de la vie helvète. Au final on aura plutot bien estimé les quantités, si ce n’est qu’on aurait dû troquer quelques saucisses pour plus de bières (elles viendront à manquer).

Le coffre plein il est 16h passées et on se rend vers la première étape du périple : le lac Titisee en Allemagne. Un coin sympa, une sorte de Bègles plage en ce qui concerne la zone de baignade mais avec une meilleure vue. L’occasion de consommer le premier bretzel pour Nelson (il s’avère que ce sera aussi son dernier).

On trouve où passer la nuit dans un bled tranquille de la Schwartzwald, mais sans duvet (on a pas géré sur ce coup là), la place à l’étage du van n’est pas la plus confortable et on finit la nuit à 3 en bas. Dans la suite du voyage on utilisera le chauffage stationnaire du van en cours de nuit mais le succès sera mitigé et de manière générale on aura pas le sommeil lourd.

Au réveil direction Neuhausen am Rheinfall à une heure de route observer des chutes d’eau parmi les plus puissantes d’Europe en milieu urbain. On visite au train car une location de vélos nous attend à Constance à 12h30, mais arrivés sur place trop complexe de se garer en plein centre-ville. On oublie les bicycles et la foule pour aller faire trempette au lac, on est sur la rive côté suisse et aucun accès “sauvage” évident, à défaut on passe l’aprem dans une piscine avec méga-toboggans et accès au lac privatisé. Entamés physiquement par les sessions de toboggans on prend notre retraite en fin d’après-midi vers notre lieu de campement à la station Wasserauen au pied des EbenAlps.

Lever 7h30 du mat, on déjeune et profitons des toilettes publiques de la station avant de partir en randonnée vers 9h30. Les conditions sont idéales, si ce n’est Nelson qui chouinera une bonne partie de l’aller. Anecdote: on croisera notamment un couple de bergers vnr car ça devait faire le 5e aller-retour des alpages qu’ils se tapaient dans la matinée avec les chèvres qui filent pas droit, mais un gonze torse poils qui gueule en allemand ça fait toujours son effet.
Arrivés au lac, on est tenté par des smoothies faits avec le lait local mais on n’a malheureusement pas d’espèces sur nous, on se rabat donc sur le bar-restau pour prendre un verre après s’être baignés rapidement.
On reprend la route l’après-midi direction Lucerne. Une fois arrivés, alors qu’on vient à peine de commencer une ballade en ville, l’orage éclate avec branches qui tombent etc., on s’abrite 5 min dans une sorte de couvent et on retourne au van. On mettra un peu de temps à trouver notre emplacement où passer la nuit pour cause d’emplacements déjà pris et au final on n’aura fait que passer sans visiter.

Vendredi 25 Août : direction le Sud. On fait escale au lac de Sanen pour piquer une tête et on arrive à Interlaken à la mi-journée. Le temps est maussade mais on a le temps de déguster de la fondue au chocolat avec fruits et marshmallows à la Funky Chocolate Factory. On se documente sur le sujet et suite à ça désormais quand on entrera dans un supermarché on fera toujours un stop au rayon chocolats pour ramener en France un assemblage varié de plaques suisses.
Vu qu’il pleut on se rend à notre camping pour prendre nos marques, à 20 minutes de là. Le camping est situé dans une vallée encaissée, avec moult chutes d’eau et le mont Breithorn en arrière plan, magnifique cadre. La fin de l’aprem est dédiée à la visite des chutes de Trümmelbach (à 5 minutes de là), les plus grandes chutes souterraines d’Europe.

Le samedi était censé être l’apogée du séjour avec la randonnée du Panorama Trail au Schynige Platte, mais il y’a du brouillard toute la journée et sans surprise point de vision panoramique une fois arrivés sur le plateau. La journée aurait pu être pire : pris de peur au milieu de vaches que sur le moment je jugeais hostiles (une photo immortalise cet équilibre fragile), nous avons quitté le sentier balisé d’urgence mais sans une égratignure.
On termine la journée en mangeant une fondue au fromage (quand même) pour le goûter, et en faisant une petite ballade autour du camping sous le crachin.

Blasés de la météo on quitte la région d’Interlaken pour commencer notre trajet retour.
L’objectif est de faire une visite de la fabrique de chocolat Cailler qui se trouve à côté de Gruyères.
En quête de notre dose quotidienne d’exercices je découvre sur la route une ballade menant à une des plus hautes passerelles suspendues d’Europe. Cette activité va s’avérer plus longue que prévue et la chocolaterie est repoussée au lendemain au désarroi de Nelson.
On croise sur la route une fromagerie ouverte (un dimanche) et on en profite pour acheter des spécimens à ramener chez nous sous-vide. Il pleut lorqu’on arrive vers Gruyères, on passe la nuit sur un parking pour camping-cars, bien contents d’en avoir fini avec cette journée de transition.

Sitôt levés on va visiter la cité médiévale de Gruyères, se fait vite, sympa. Mais Nelson n’attend qu’une chose, et on part visiter la chocolaterie Cailler sur les coups de midi. La partie musée est plutot bien faite mais l’intérêt est au niveau de la découverte du processus de fabrication et la dégustation des chocolats qui l’accompagne. De fait on saute le repas et on reprend la route pour remonter vers Mulhouse, le van doit être remis demain midi. On s’arretera quand même sur le trajet pour goûter les hamburgers locaux. On dort sur les berges du lac de Biaufond à la frontière suisse-allemande.

Une fois le van retourné dans les mains de sa propriétaire le mardi matin on passe l’après-midi à visiter Basel avec les tarifs avantageux de la Basel city card que notre nuit à l’hôtel Ibis nous octroie #bonplan, notre choix se porte vers les machineries du musée Tinguely (d’où Di Muoi ramènera un poster désormais affiché dans notre cuisine).

Mercredi dernier jour. Lors du déjeuner à l’hôtel Ibis on assiste à une altercation entre et le Breakfast Manager et un client, ce-dernier se plaignant que d’autres clients n’utilisent pas les pinces prévues à cet effet pour se servir, et que les affiches poussant à l’utilisation des dites pinces sont mal positionnées. La propreté suisse. On laisse nos bagages à l’hôtel et on a toute notre matinée pour visiter le zoo de Bâle qui se trouve à 30 minutes en transports en commun.
Une fois sur place, peu de monde, et l’occasion de voir des animaux sympas eg félins, gorilles, otaries (mais pas d’éléphant car enclos en reconstruction).